La CUMA d'abattage et de transformation de ST Yrieix
La CUMA d’abattage a été créée en 1993 par un groupe d’agriculteurs souhaitant un outil mutualisé afin de réduire ses charges de transformations mais aussi permettant de maîtriser l’abattage. Mettre en avant la traçabilité était également une priorité. Des conserves de volailles, bovins, ovins et même lapins sous forme plats cuisinés, pâtés sont produits sur le site de la CUMA. De la viande est également mise sous vide afin qu’elle puisse être commercialisée sur les exploitations ou via d’autres débouchés. Aujourd’hui, la CUMA a un outil fonctionnel et l’entretien n’a rien à envier aux grosses structures. Cet outil est prolongement de l’exploitation agricole et permet aux agriculteurs de vendre en direct leurs productions via les marchés fermiers, Saveurs fermières, Brin de Campagne… Cette CUMA est une des rares sur le territoire et ce sont des agriculteurs qui en sont propriétaires via une CUMA.
Le système de froid a été récemment rénové et de nouveaux investissements ont permis de répondre aux attentes des adhérents en termes de performance et rentabilité.
La CUMA fait appel à une salariée via un groupement d’employeurs agricoles afin d’entretenir les locaux, d’aider lors de l’abattage et de la transformation.
Depuis début 2022, une nouvelle présidente est à la tête de cette CUMA, Clémence Delmotte et a succédé à Renaud Gizardin. Un nouveau bureau a été élu et veut relancer une nouvelle dynamique. Actuellement, une douzaine d’adhérents font fonctionner cette CUMA qui a encore un bel avenir devant elle, dans un contexte où les circuits courts sont de plus en plus plébiscités.
La CUMA Aredienne
La visite suivante s’est faite sur la CUMA Aredienne, une des plus importantes CUMA du département. Du matériel de récolte de fourrages, de semis, de contention des animaux et d’entretien des parcelles est mis à disposition des adhérents agriculteurs afin de limiter leurs charges de mécanisation. La CUMA, créée en 1979, s’est développée au fur et à mesure des années et compte aujourd’hui près de 90 adhérents, polyculteurs-éleveurs ainsi qu’arboriculteurs.Lionel Dentinger, président œuvre au quotidien avec son équipe d’administrateurs pour permettre à cette CUMA de répondre aux attentes des adhérents mais aussi continuer son développement. Un salarié, via un groupement d’employeur agricole, est présent pour intervenir lors des pics de travaux et pour l’entretien des matériels. Pour information, la présence d’un salarié intervenant dans la conduite des matériels n’a pas augmenté le tarif horaire d’utilisation du matériel, au contraire ! Propriétaire d’un bâtiment, la CUMA a un projet de nouveau bâtiment portant du photovoltaïque afin que tout le matériel soit stocké à l’abris.
Un contexte agricole fragile
Durant ces visites, des thématiques importantes telles que l’augmentation des charges, l’impact de la grippe aviaire sur les élevages avicoles ont notamment été abordées. Ce contexte a un impact direct sur les agriculteurs mais aussi sur les CUMA car elles sont le prolongement des exploitations agricoles. Elles n’échappent donc pas aux conséquences de ces crises économiques et sanitaires.IMPORTANT
Le Conseil départemental propose une aide à hauteur de 200 000 euros pour les investissements de CUMA, matériels neufs ou occasions. En 2020 une aide a été allouée pour la rénovation du système de froid de la CUMA d’abattage et de transformation en complément d’une aide de la Région Nouvelle-Aquitaine. La CUMA Aredienne a, quant à elle, bénéficié d’une aide lors d’investissements en matériels notamment un roundballer et une mini-pelle.
